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être hypersensible
In:Focus sur ...Humeur

Être hypersensible : atout ou désavantage ?

février 12, 2018février 12, 2018, By: sarah

J’ai mis beaucoup de temps à réaliser que j’étais hypersensible. J’ai longtemps pensé que ce que je vivais/ressentais était le quotidien de tout le monde. Comme ça faisait partie de moi depuis toujours, je n’avais jamais eu l’impression d’être « différente » émotionnellement.

Mon monde était fait de tout un tas de couleurs, de bruits, d’odeurs et de sensations… Un flot continu d’informations qui arrivaient de toutes parts et qui parfois, certes, me submergeaient. Mais je pensais que c’était normal.

C’était un monde à la fois beau car rempli de nuances et en même temps angoissant car je n’arrivais pas à gérer toutes ces informations.

Bref j’ai longtemps été ce que l’on appelle « une éponge ». J’absorbais tout. Tout ce qui m’entourait.

Être hypersensible c’est tout ressentir x100. C’est à la fois un cadeau et un enfer et la limite entre les deux est très mince…

Au-delà d’avoir ses 5 sens en éveil constamment, c’est aussi et surtout (dans mon cas) l’impression d’être branchée sur « d’autres fréquences » :

C’est avoir l’impression de faire partie d’un tout. Comme si mon environnement (celui dans lequel j’évolue à l’instant T)  passait son temps à m’absorber pour me transmettre 1000 informations à la seconde. C’est comme si j’étais moi et en même temps tout ce qui m’entoure. Je suis l’air, le soleil, le vent, je suis l’humeur de ceux qui m’entourent, je suis l’atmosphère, l’ambiance qui règne dans la pièce. Comme si des milliards de capteurs étaient collés sur ma peau.

C’est aussi (vous allez peut-être me prendre pour une folle mais tant pis) être un « radar », une « antenne ». Il y a des personnes que je rencontrais, des situations qui se présentaient à moi et où je savais qu’il fallait que « je fuie ». Vous savez quand on dit « je ne la sens pas cette personne/cette situation ». Quand ce genre d’évènements m’arrivaient, ça faisait comme un « électrochoc », je savais c’est tout. Il s’avère qu’immanquablement j’avais raison. Mais bon allez expliquer ça…

hypersensibilité

C’est être sans arrêt chamboulée, secouée, bouleversée par des choses « toutes simples » : une musique, un livre, un paysage, un mot… Une note de musique est capable de me faire fondre en larme, comme si elle traversait mon cœur et mon âme…

Je pleurais en regardant les informations, en écoutant de la cornemuse, en voyant un beau coucher de soleil. Je pleurais à chaudes larmes, des sanglots profonds venus de si loin…

Tout était exacerbé, tout était trop. J’étais trop. Mes joies étaient intenses, mes colères aussi… Il n’y avait aucune demi-mesure. Je vivais avec passion et ardeur. Tout à 100%.

Par exemple : Je n’ai pas supporté pendant longtemps le cinéma, le son (trop fort), les images, l’odeur (écœurante) du pop-corn… j’étais comme envahie, étouffée… trop d’émotions… Il fallait sans arrêt que je sorte, voire même que je quitte le cinéma en plein milieu du film.

C’est aussi, comme je le disais, avoir ses sens en alerte : le goût par exemple est une fabuleuse source d’informations, je crois que c’est pour ça que j’aime autant manger (ou pas des fois), c’est comme une explosion de goûts : l’amertume, la douceur, l’acidité, l’âpreté, l’épicé, le corsé, c’est une palette de multiples saveurs qui se laisse découvrir.

L’odorat, je l’avoue m’a déjà fait fuir les transports en commun, et il y a des tonnes d’odeurs que je préférais ne pas sentir. Mais une odeur est aussi capable de me ramener loin dans mes souvenirs à des instants très précis de ma vie. L’odeur de la pluie sur le goudron chaud, un parfum, l’herbe fraichement coupée, l’iode, l’odeur de la peau…

Le toucher est particulier car il est aussi en lien avec mon rapport au corps et à la douleur. Je ne supporte pas d’avoir mal, bizarrement je ne dirais pas que je suis « douillette » car j’ai déjà pas mal « souffert ». Bizarrement ce sont les « maux » du quotidien que je supporte le moins : je ressens mes os, rouillés, grippés, rouler et craquer sous ma peau… C’est une sensation que je déteste.

Pareil je suis extrêmement frileuse et je ne supporte pas ça…

Sinon, je passe mon temps à toucher les matières, les vêtements, les meubles, j’adore ça… il faut que je touche la texture. J’aime par exemple le bois pour ses irrégularités et sa rigidité, j’aime aussi tout ce qui est « granuleux » allez savoir pourquoi…

sensibilité

Enfin la vue : Les lumières artificielles me « rendent malade ». Je ne supporte pas tout ce qui est néons de supermarché, de salles de cours ou autre. Ça me fait tourner la tête, me fait mal aux yeux et me donne la migraine

Quand j’étais enfant c’était ingérable, épuisant… Je ne comprenais pas ce qui se passait, c’était comme recevoir en pleine figure un tsunami d’émotions et d’informations constamment, sans repris… Mon cerveau tentait de régler/comprendre un bug incompréhensible, il tentait d’expliquer/de rationaliser ce qui ne peut l’être. Et comme il ne trouvait aucune solution pour résoudre ce « bug », j’étais en proie à de violentes crises d’angoisses, je me laissais complètement envahir et submerger.

Alors j’ai muré. Cloisonné, emprisonné ces émotions envahissantes au maximum. Et j’ai grandi. Il y avait toujours des décalages avec les autres, je restais toujours « trop chiante », « trop émotive » pour eux… paradoxalement, malgré leurs remarques, je m’obstinais à croire qu’ils vivaient et ressentaient les mêmes choses que moi. Je voulais être normale à tout prix. J’avais trop peur d’être folle. J’avais trop peur d’être « bipolaire », ou d’avoir des troubles du comportement…

Jusqu’au jour où j’ai passé les tests de QI à 17 ans et que j’ai dû expliquer ce que je vivais étant enfant. C’est là que j’ai su que j’étais « hypersensible ». Alors je n’étais pas folle ?

réconciliation

La réconciliation :

Aujourd’hui, avec l’âge, j’ai appris à prendre du recul sur les choses et à ne plus me laisser submerger. J’essaye au contraire, d’en faire un atout au quotidien, dans ma relation avec autrui et au monde.

Mais j’avoue avoir encore du mal à rouvrir à 100%  la boite à émotions. Je crois que je ne me fais pas encore assez confiance pour ça. Pourtant je suis convaincue que pour être moi pleinement je devrais faire la paix, lâcher prise et accepter cette partie de moi « trop émotive », « trop sensible ». Il faut que je trouve le juste équilibre, l’harmonie, entre le potentiel que peut m’apporter cette hypersensibilité et le tsunami qui pourrait me dévorer.

J’apprends aussi à « écouter » mes 5 sens, je n’ai souvent vu que le mauvais côté de ce qu’ils m’apportaient. Sûrement car les bons côtés paraissent « banals », quand on vit avec depuis toujours. Alors aujourd’hui j’apprends à me focaliser sur ce qu’ils m’apportent de merveilleux au quotidien.

Être hypersensible c’est aussi avoir la chance de pouvoir danser avec la vie.

Et un cadeau comme ça, ça ne se refuse pas !

Et vous comment le vivez-vous ?

A ce sujet, je vous conseille l’article de Rozie, qui décrit parfaitement bien l’hypersensibilité et dans lequel je me retrouve énormément.

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hypersensibilité
22 commentaires sur Être hypersensible : atout ou désavantage ?

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22 comments on “Être hypersensible : atout ou désavantage ?”

  1. Between the books dit :
    février 12, 2018 à 9:40

    C’est un très positif témoignage. Je ne pense pas être hypersensible mais j’ai reconnu certains aspects de ma personnalité: importance des sens, le « radar », le malaise au cinéma,… Je fais beaucoup d’angoisse sans toujours comprendre pourquoi. Mais j’ai dû apprendre à maîtriser, à serrer les dents, en particulier à cause de mon boulot. Etre face à 30 paires d’yeux, c’est faire fi de ce que crie mes sens, mon radar et la lumière crue.
    Donc même si je ne suis pas hypersensible, je comprends ce que tu veux dire. Et j’admire ta capacité à être en paix avec toi-même.

    Répondre
    1. sarah dit :
      février 13, 2018 à 7:43

      Peut-être bien que tu l’es… Après tout qui sait ?
      En tout cas merci pour ton commentaire et ton témoignage, en effet être face à 30 personnes ne doit pas être toujours évident !

      Répondre
  2. zenopia dit :
    février 13, 2018 à 5:51

    Perso, j’appelle ça « mon empathie »… et c’est la raison pour laquelle j’ai commencé à pratiquer le reiki : me préserver de mon côté « éponge »… Sinon, c’était devenu ingérable émotionnellement…

    Répondre
    1. sarah dit :
      février 13, 2018 à 7:46

      Oui tout à fait l’empathie, mais je sais pas, parfois j’ai l’impression qu’il y a quelque chose en plus…
      Je fais de l’hypnose et de la méditation pour « mieux gérer », et ça à des effets plutôt positif 🙂

      Belle soirée

      Répondre
  3. Flora dit :
    février 13, 2018 à 11:18

    Très bel article. Merci .

    Répondre
    1. sarah dit :
      février 13, 2018 à 7:46

      Merci Flora 🙂

      Bises

      Répondre
  4. Lou Ettre dit :
    février 13, 2018 à 12:16

    De nombreux articles fleurissent actuellement sur l’hypersensibilité, on en parle de plus en plus, des personnes se découvrent être hypersensible et ça me fait du bien tous ces mots sur mes maux, qui, je le découvre comme toi, peuvent aussi être un grand atout.

    Répondre
    1. sarah dit :
      février 13, 2018 à 7:47

      Oui c’est vrai qu’on en parle plus et je trouve ça bien, ça permet de déculpabiliser et de ne plus « avoir honte » 🙂

      Répondre
  5. Ornella dit :
    février 13, 2018 à 1:06

    Wow, j’ai bouclé mon article sur la mélancolie il y a une heure et là je découvre le tien sur l’hypersensibilité. C’est fascinant ce qu’on a en commun, et notre façon d’appréhender les choses. Je pense que tu t’y retrouveras beaucoup dans le mien et tu vas sans doute t’amuser de la synchronicité de ces deux articles. Je n’expliquerais pas en détails à quel point ton article me touche car je suis sur mon téléphone et je dois me coucher. Grosse journée d’enregistrement encore demain.

    J’y reviendrais plus tard. Mais je t’embrasse !!!!!

    Répondre
    1. sarah dit :
      février 13, 2018 à 7:48

      Ahhhh tu me mets l’eau à la bouche ! J’ai hâte de le lire !!!

      Grosses bises Ornella 🙂

      Répondre
  6. Héloïse Boissières dit :
    février 13, 2018 à 5:05

    Très bon article, dans lequel je me retrouve … 🙂

    Personnellement, je gère bien mieux toutes ces émotions depuis que je suis rentrée dans le monde du massage (qui est mon métier), et que j’apprends à rediriger les « antennes » dont tu parles, à bon escient !

    Peut-être que pour t’aider à avoir plus confiance, finir d’apaiser ce qui doit-être apaisé, il serait intéressant de se pencher sur une forme de thérapie corporelle (il y en a des dizaines ! Qui passent par la danse, le massage, le magnétisme, etc selon ce que tu préfères) ? Cela peut vraiment aider à mieux gérer, vider et réequilibrer … Harmoniser en fait, pour mieux vivre en symbiose avec cet univers qui nous envoie tous ces messages ^^

    Au plaisir de te relire .. !

    Répondre
    1. sarah dit :
      février 13, 2018 à 7:51

      Merci pour ce petit mot 🙂

      En effet, je fais déjà de l’hypnose, de la méditation et j’ai aussi fait du shiatsu. Et c’est vrai que toutes ces techniques permettent de prendre du recul et de mieux gérer au quotidien ce flot d’informations et d’émotions 🙂

      Répondre
  7. Sylly dit :
    février 13, 2018 à 7:36

    Merci pour cet article, qui fait écho dans mon esprit 🙂
    Accepter sa sensibilité sans en avoir honte et avoir mis des mots dessus fait un bien fou…. Ne plus sentir différente mais comprendre ce que l on a…c est beaucoup,
    Les émotions arrivent à vitesse mille et être submergé est difficile à contrôler, mais on sent tellement vivant…..
    Merci encore

    Répondre
    1. sarah dit :
      février 13, 2018 à 7:53

      J’ai mis longtemps à me défaire de la honte « d^être trop », mais c’est vrai que ça fait un bien fou de pouvoir poser des mots sur des maux !

      Merci de ton passage par ici 🙂

      Répondre
  8. Blondel dit :
    février 13, 2018 à 11:44

    Moi je suis hypersensible, et dans la vie les gens ne comprennent pas toujours mes réactions qu’ils jugent trop souvent excessives, mais maintenant je m’en fiche de plus en plus je trouve que sa nous rend peut-être un peu plus singulier et c’est bien aussi d’être différents.
    Des articles comme le tiens font toujours du bien car on se sent un peu moins seul !

    Répondre
    1. sarah dit :
      février 15, 2018 à 2:26

      Merci beaucoup pour ton petit mot et tes encouragements 🙂

      Répondre
  9. Azylis dit :
    février 19, 2018 à 5:51

    Je suis hypersensible mais émotionnelle uniquement (je n’ai pas le rapport au 5 sens que tu as).
    J’ai écrit là dessus sur le blog d’ailleurs. Et je dis souvent que c’est ma plus grande force autant qu’une faiblesse…
    Il faut je pense arriver à composer avec et en faire un atout.

    Répondre
    1. sarah dit :
      février 19, 2018 à 7:02

      Ah je vais allé lire ton article, cela m’intéresse !

      Bises

      Répondre
  10. Clea dit :
    février 28, 2018 à 3:04

    Je me retrouve dans tes mots. J’ai l’impression d’avoir mis beaucoup de temps à me démêler de tout ça, et d’encore quelques fois, me sentir à fleur de peau, écorchée vive pour un rien. Les sons, les matières et les odeurs me font pleurer si j’y pense trop. Je pourrai passer des heures allongée nue sur du carrelage froid, à effleurer des tranches de pages de livres dans les vieilles librairies, à écouter le son de la pluie sur la tôle qui raisonne dans ma tête. Et à côté, il y a beaucoup de choses qui me dérangent au quotidien. Je ne sais pas si tu ressens ça aussi, cette envie de parfois se rouler en boule, à l’intérieur de soi, dans sa propre odeur, sa propre chaleur parce que tout le reste est insupportable. Ca me prend à la gorge sans prévenir et c’est toujours compliqué à gérer. Je ne sais pas si ça tient à l’hypersensibilité ou non. En tout cas, à lire, ton article a vraiment fait beaucoup de bien.

    Répondre
    1. sarah dit :
      février 28, 2018 à 9:28

      Si, je comprends tout a fait ce que tu veux dire, il y a encore beaucoup de choses qui me dérangent mais j’arrive à mettre à distance maintenant 🙂

      En tout cas je suis heureuse que mon article ait pu t’apporter un peu de réconfort !

      Répondre
  11. Loula dit :
    février 28, 2018 à 1:36

    Très joli témoignage.
    Tout comme toi, je suis hypersensible et j’ai mis du temps à m’en rendre compte. Depuis que j’ai mis le doigt dessus, je maîtrise mieux toutes ces infos que mon corps peut recevoir, mais à vrai dire, j’ai encore beaucoup de mal à ne pas me laisser submerger. C’est vrai que c’est un beau cadeau offert par la vie quand on le dompte. 🙂

    Répondre
    1. sarah dit :
      février 28, 2018 à 3:27

      Hello Loula,

      Merci pour ton message, oui je suis convaincu que c’est un beau cadeau malgré tout 🙂

      Répondre

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